Ne pas arriver à vendre ses prestations et vivre de son activité : le vrai blocage est ailleurs

Tu as un vrai métier… mais ton portefeuille te rappelle que ça ne suffit pas.

Tu as un vrai métier : coach, thérapeute, artisan, artiste, facilitateur, et tu sais faire.

Tu as appris, tu pratiques, tes clients sont contents, mais si tu es en train de lire cet article, il y a de grandes chances que tu ne vives pas aussi bien de ton activité que tu le voudrais ou que tu le mériterais.

Et tu veux que je te dise ? C’est parfaitement normal.

Pourquoi ? Parce qu’on t’a transmis un métier, oui. Mais pas les compétences nécessaires pour le faire vivre, le rendre viable, le structurer comme une vraie activité.

On t’a parlé de passion, de technique, de posture, de cadre, mais pas d’argent, de clients, de structure, et encore moins de communication et marketing.

Et pourtant, si tu veux vivre de ce que tu fais, tu n’as pas d’autre choix que d’endosser une posture d’entrepreneur et de vendre tes prestations.

Entrepreneur, ce n’est pas un métier, mais un statut et un chemin

Tu n'es pas "entrepreneur" comme on est médecin ou graphiste. On ne naît pas entrepreneur : on le devient, pas à pas, en apprenant à porter son projet, le rendre viable, et l'incarner pleinement.

Tu n'es pas "entrepreneur" comme on est médecin ou graphiste.

Être entrepreneur, c’est avant tout un statut, et surtout un ensemble de compétences à acquérir pour vivre de son métier :

• savoir communiquer,

• se positionner,

• définir une offre,

• vendre ses prestations,

• gérer son temps, ses émotions, son cadre.

Ce n’est pas un titre, c’est un chemin.

Et oui, ça s’apprend.

Mettons un peu de clarté sur les mots : métier, statut, posture

J'aime remettre du sens aux mots.

Quand je dis que tu as un métier, je parle de ton savoir-faire : ce que tu sais faire, ce que tu proposes, ce pour quoi on vient te voir.

Par exemple :

• hypnothérapeute, réflexologue, sophrologue

• céramiste, artisan, facilitateur, formateur

• coach en parentalité, photographe, designer

À côté de ça, tu choisis d'entreprendre.

Entreprendre signifie "se mettre à faire quelque chose, se mettre en mouvement", rien de plus, rien de moins.

Ensuite, tu as besoin d'un statut pour exercer : auto-entrepreneur, profession libérale, artiste-auteur, artisan, etc. Le statut définit ton cadre juridique et fiscal, mais pas ta manière de penser ou de communiquer.

Et enfin, il y a la posture : comment tu te positionnes dans ton activité, dans ta relation au client, à l’argent, à la visibilité.

On peut donc :

• avoir un métier (céramiste)

• être sous un statut d’artiste libre ou d’artisan

• et être dans une posture floue ou assumée d’entrepreneur, de créatif, de slasheur...

Définitions utiles :

• Entrepreneur : personne qui crée, développe, structure et fait vivre une activité à son compte.

• Infopreneur : professionnel qui pratique la vente de produits d'information (cours, conseils, coaching, conférences, formations) dématérialisés (source Square)

• Solopreneur : entrepreneur qui fait tout seul, sans salariés ni équipe.

• Slasheur : personne qui cumule plusieurs activités ou casquettes (ex : praticien + auteur + formatrice)

Ce n’est pas toi le problème. C’est ce qu’on ne t’a pas transmis.

Ce qui bloque vraiment (et personne ne te le dit) qui empêche de vendre ses prestations

Le plus souvent, ce n’est pas ton métier qui bloque, c’est tout ce qu’il y a autour, et notamment les croyances que tu portes autour de l’argent, de la visibilité, de la vente.

Tu confonds peut-être : 

• être visible avec être arrogant, 

• vendre avec manipuler,

• gagner beaucoup d'argent avec trahir ses valeurs.

Et c'est là qu'on reste pauvre : on met notre éthique CONTRE l'abondance alors qu'on peut faire les deux ensemble.

La croyance à péter ici : « Si je gagne beaucoup d'argent, je ne suis plus fidèle à mes valeurs. » Tu peux la remplacer par : « Je peux créer de l'abondance à partir de qui je suis, pas à mes dépens. Je peux réussir sans me perdre, sans m'épuiser. »

Je ne dis pas que c'est facile.

Moi-même je peux encore retourner dans cette croyance dès que j'ai un coup de mou.

Et ce n’est pas de ta faute parce qu'on nous a tellement montré d’entrepreneurs requins, de vendeurs agressifs, de discours à deux balles, qu’on a intégré l’idée que l’entrepreneuriat était sale.

Eh bien je t'annonce qu'il est grand temps de réhabiliter l’entrepreneur sensible, aligné et ancré ! Oui il existe. C'est celui ou celle qui veut contribuer, avec justesse, et qui doit quand même apprendre à se rendre visible, à parler de ce qu’il fait, et à vendre.

Et justement, l'une des grandes erreurs que je vois régulièrement, c’est celle-ci : investir sans problème dans un stage ou un outil à 600 € pour apprendre une nouvelle compétence à ton cœur de métier, mais hésiter à mettre 13 € par mois dans Canva ou 90 € dans une séance stratégique qui t'aidera à grandir.

Tu veux devenir meilleur.e dans ton métier et c’est super, mais si tu ne sais pas comment en vivre, c’est peut-être pas une nouvelle compétence métier qu’il te faut, mais une posture et des outils d’entrepreneur.euse !

L'argent ne vient pas à celui qui mérite, il vient à celui qui se rend visible, qui ose demander et qui simplifie.

« Le meilleur investissement que vous puissiez faire est d’investir en vous-même. Plus vous apprenez, plus vous gagnez. » disait Warren Buffett.

Mais pour moi, investir en soi, ce n’est pas seulement “accumuler des savoirs”, c’est se connaître, comprendre les rouages de l’entrepreneuriat, savoir où mettre son énergie, poser ses besoins et ses limites et oser se structurer.

Et j’ajouterais cette autre vérité souvent oubliée :

« Il n’y a qu’un patron : le client. Et il peut licencier tout le personnel, du directeur à l’employé, simplement en allant dépenser son argent ailleurs. » — Sam Walton

Oui, même quand on est seul.e, notre activité repose sur une seule chose : avoir des clients. Sans eux, pas d’activité ! Et se dire professionnel alors qu'on ne vit pas (ou très difficilement) de son activité... pose forcément question non ?

Il est donc aussi important d'accepter la contrainte. Et c'est ce qui peut poser problème quand on s'est bercé d'illusions en créant sa boîte, pensant que la liberté retrouvée nous permettra à elle seule de nous motiver pour nous faire connaître.

Toute plante dans la nature a besoin de stress (raisonnable) pour grandir et développer sa robustesse. Refuser la contrainte vous permettra une seule chose : stagner et dépérir.

Entreprendre, un vrai chemin de développement personnel

Dans mon accompagnement hybride, je parle souvent du fait que l'entrepreneuriat n'est pas une fin en soi, mais un chemin d'incarnation. Il oblige à se rencontrer pleinement, se responsabiliser, à poser des choix, décider, à sortir de l'ombre pour assumer ses convictions, sa posture, sa raison d'être.

Je pars du principe que la communication est le reflet de notre identité profonde, qu'on ne peut pas parler juste si on se scinde intérieurement et qu'on n'est pas aligné, qu'on ne peut pas structurer son activité et sa communication sans se structurer intérieurement.

Entreprendre, c'est ça aussi : apprendre à habiter son activité, à honorer qui l'on est pour pouvoir enfin se montrer tel qu'on est.

« Ne plus être ce qu'on fait pour faire qui on est. » — Annabelle Nevoux

Quand on est salarié.e, on peut blâmer son chef, se cacher dans une équipe, remettre les responsabilités sur la structure, quand on est à son compte, on est face à soi et aux peurs de la famille et des amis.

Ce qui bloque dans ton activité est souvent un miroir de ce qui bloque en toi : 

• Ta com' est floue ? C'est certainement que tu n'as pas encore clarifié ton message.

• Tu ne vends pas ? C'est peut-être parce que tu ne t'autorises peut-être pas à recevoir, où que tu considères l'argent comme source de conflit ou de complication.

• Tu procrastines ? Un danger te demande de te protéger et tu as certainement besoin de sécurité ou de reconnaissance.

C'est peut-être aussi tout simplement parce que ton activité perd de son sens tellement tu t'acharnes sans réels résultas.

Et si tu ne prends pas en charge ces blocages, ils peuvent finir par causer la fermeture de ton activité. Tu te sens alors en état d'échec avec un retour à la case départ.

Comment se faire accompagner ?

Il existe différentes façons d’être soutenu.e :

• Les réseaux d’entrepreneurs (locaux ou nationaux)

• Les coopératives d'activité et d'emploi, comme Creacoop14 avec qui j'ai commencé ou le réseau Coopérer pour Entreprendre

• Les coachings en développement personnel & business

• Les masterminds (groupe d'entrepreneurs de tous horizons coachés par un mentor,

• Les accompagnements hybrides comme le mien, qui mêle clarté personnelle, communication, business et marketing, en individuel et en groupe

Tu n’as pas à choisir entre être spirituel.le ou stratégique.

Tu peux être les deux.

Et tu te le dois, même, si tu veux que ton activité soit pérenne.

Et si te libérer, c’était aussi reconnaître que ce n’est pas fait pour toi ?

Et si tu t’aperçois que ce n’est pas pour toi ?

Parfois, au bout de quelques mois ou quelques années, tu te rends compte que ce n’est pas le bon statut pour toi.

Et c’est OK.

Il vaut mieux faire ce constat en conscience, que de t’entêter, de t’épuiser, et de finir en burn-out entrepreneurial.

Je me souviendrai toute ma vie de L. que j'ai accompagné une bonne année avec mon programme papillon. J'avais pris une grande joie à créer son site internet et ses supports de communication et puis quelques mois plus tard elle m'a contacté pour me dire qu'elle arrêtait tout. J'ai été très peinée pensant que c'était de ma faute, que j'avais certainement fait une erreur dans mon programme. Elle m'a répondu que non. Cet accompagnement lui avait justement permis de mieux se connaître, et donc de comprendre, en commençant à entreprendre, que cela n'était pas pour elle. Elle a rejoint une structure qui lui permet maintenant de s'épanouir dans son coeur de métier initial.

Changer de cap, ce n’est pas échouer. C’est faire preuve de discernement et de responsabilité.

Et si tout ça pouvait devenir plus simple ?

Et si tu n’avais plus à t’épuiser à chercher des clients, à galérer avec tes mots, à douter de ta valeur ?

Et si, petit à petit, tu devenais pleinement entrepreneur.euse de ton projet, dans la joie, la clarté et l’alignement ?

Je t’aide à faire ce pas là.

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👉Participe à mes coachings collectifs pour avancer dans un cadre sécurisant et stimulant

C’est possible.

Et ça commence ici.

Annabelle